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Sur un nuage terrestre...
16 novembre 2008

Lui même

Mon visage qui se ferme, je n’entend rien autour de moi, je perd mes mots dans ces sensations que je crois d’une beauté autre.

Je tire sur ma cigarette, la fumer entre dans mes poumons, ce personnage que je me construit à chaque instant, qui croyez vous que je suis si ce n’est que l’ombre d’un autre.

J’écoute ces musiques en boucle et je regarde la nuit qui tombe. Les mêmes mots, je n’en ai jamais assez de dire et de faire le contraire de ce que je suis. Une verre de cette alcool blanc à la main, je ne veux sentir que sa brûlure le long de ma gorge. Je te veux toi.

Je n’ose même plus me regarder dans le miroir, ce qu’il me renvoie n’est pas moi, les pas que fait, je trébuche et rien ni personne n’arrive à me rattraper. Le téléphone sonne, je ne veux même plu y répondre, je sais que tu veux entendre ma voix mais celle-ci est enrailler, plus aucun son de sort.

Je voudrai dormir, rêver d’un monde fabuleux fait de bonbons rose et de douceur de satin. J’arrache les pages de mon cahier pour oublier tout les mots que j’ai écrit avec mon sang. J’écoute cette chanson en boucle. Je ne suis rien.

Ton image qui me renvoie à ma propre déchéance, je n’ai ni connu l’amour, ni connu le sexe, ni connu la drogue et l’alcool et pourtant je suis là à répéter les mêmes gestes, insignifiant.

Ce costume que je porte et qui n’est pas de première jeunesse, je voudrai rester un enfant dans un grand pull tricoter à la main. Mais tu n’es plus là pour que je me souvienne de ta douceur.

Il n’existe pas, je ne suis qu’une personnage parmi d’autre, un de ces hommes de théâtre qui laisse sa voix clamer les paroles d’autre personne.

Qui est vous ? vous me regardez et chacun de vos gestes m’appelles vers vous, je ne sais même pas comme j’écris ces mots, je voudrai jeter tout ce qu’il y a autour de moi.

Il griffonne ces mots de rage dans son journal qui a perdu toute ces pages, il ne reste que la couverture pour qu’il puisse étaler les mots.

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Commentaires
L
ces mots ecrit avec ton sang... j'aime ta maniere de souffrir et d'exprimé ça
M
Le vide qui s'est fait en moi, tes mots qui sont venus y faire cogner leur écho, mon coeur suivant le rythme de ton texte... Frémissements... Je ne me lasserai jamais de ta plume ni de ton talent, subjuguant, sublime...
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