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Sur un nuage terrestre...
22 octobre 2008

Sur son bras

Lalalalalalalalalalalalalala

Il crie les paroles sans vraiment les chanter, la lumière qui baisse dans ce lieu clos, les yeux qui se ferme et sa voix qui laisse les paroles l’emporter.

Il allume une cigarette, la fumée qui enraye sa voix, il a peur d’oublier le temps qui file comme se consume sa cigarette. Il prend une plume et dessine sur son avant bras les mots qu’ils n’arrivent pas à dire. L’encre ce mélange avec le sang de son bras écorcher. La musique est de plus en plus forte, il regarde le monde qui s’agite à la télévision, le monde n’est pas fait pour lui. Il cris sa révolution, il n’a pas d’âge, c’est anniversaire et la musique le projette vers l’inconscient.

Il pense à elle qui est parti, le laissant assis sur sa chaise le regard dans le vide, ces pensées qui tambourine contre sa tempe. Il se lève balançant sa chemise, la chaleur du sang contre sa peau froide le réchauffe, l’excite et l’incite à continuer. Les mots n’ont plus vraiment de sens, ils s’entrecroisent ce superpose.

Il se lève des gouttes de sang le suivent doucement vers la salle de bain, il s’éponge le sang et efface petit à petit les mots écrits à l’encre. Une serviette autour du bras comme une compresse, il prend sa plume et la laisse aller sur du papier blanc, les premiers mots sont de la couleur du mélange du sang et de l’encre bleu, des parcelles de mauves entache le début de cette lettre qu’il rédige pour elle.

" Pour toi,

voici le temps de ces confessions qui doivent arriver par ma bouche, il était une fois un couple qui s’aimait d’une passion folle, d’un rouge passionnée comme les coussins qu’ils s’étaient offert après leurs premières nuits d’amour comme pour ne jamais oublier cette instant magique.

Le temps faisant son œuvre nous avons oublier qui nous étions pour se transformer dans un être unique, nous pensons que l’amour était au dessus de tout et c’est ce qui a causer notre perte.

Je voulais t’écrire aujourd’hui pour ne pas que tu oublis que durant deux ans nous avons vécu ensemble, nous avons partager le même chemin, s’offrant des délices, des moments sucrée autant que des orages et la pluie qui rafraîchissait notre visage et notre cœur.

Tu as décider de faire ta vie, de prendre un nouveau chemin et ce chemin se fera sans moi, d’autre homme connaîtrons ton corps, tes baisers, ces endroits où en premier j’ai poser mes lèvres.

‘‘ j’ai mes idées noirs et toi ta libido ’’ comme le dit le chanteur, nous avons laisser aller les mois, nous avons laisser échapper nos mots tendres, notre amour qui est parti par la fenêtre laisser ouverte.

Mes mots n’auront pour toi sûrement aucun sens et pourtant il te seront dédié du premier au dernier. Je ne sais pas encore vraiment où ces confessions vont m’emmener, je ne t’ai jamais menti et pourtant est-il vrai que j’ai toujours dit la vérité ? rien n’est moins sur de cela.

Je voulais commencer cette lettre par il était une fois, mais ces mots ne sont réserver qu’au conte de fée, les mots ne seront pas vraiment juste, il n’y a que B. qui puisse faire des contes doué à la fois d’une beauté triste et de la joie de ces sentiments retrouver.

Notre histoire aura été pour moi un moment de vie unique, ce n’est seulement ta tendresse que j’ai découvert en même temps que toi mais aussi ce charme que je me découvrait que je t’offrais au jour le jour.

J’ai voulu d’écrire des dizaines et des dizaines de lettre sans pouvoir aligner les bons mots, nous étions encore alors des amoureux fous et j’avais sur le cœur ce sentiments d’incertitude que tu as su calmer, et chasser complètement.

Savais tu seulement qu’en faisait cela je m’offrais à toi sans aucune carapace sans que je puisse me protéger. Tu étais ma famille, mes amis et ma petite amie en même temps, j’avais pour toi cette estime et cette amour que l’on rencontre rarement dans une relation. Tu me protégeais même lorsque tu étais dans des jours de faiblesse, je te sentais forte, tes bras pouvaient me protéger et tes lèvres mettaient toujours de la chaleur dans mon corps et mon cœur.

Les mots se répète parfois, je t’aurai sûrement déjà parler de tout cela si j’avais penser un instant qu’entre toi et moi un jour cela allais prendre fin. Je vivais par toi et pour nous, nous nous étions rencontrer je pensais n’être rien, tu as su m’ouvrir les portes d’un paradis terrestre.

Tu sais chacun de mes sentiments, tu as connu mon évolution ma façon de devenir et j’ai l’impression de tout connaître de toi et pourtant de ne rien savoir, es-tu devenu quelqu’un d’autre ? où celle que j’avais rencontrer est rester la même ? Nous n’étions peut-être pas fait pour connaître l’infini ensemble, nous devions surement partager nos premiers moments. Nous étions des brouillons de l’amour, mais l’amour ne fait pas de brouillons, l’amour ce vis toujours à chaque instant au présent de l’indicatif, nous ne connaissions pas vraiment le sens de ‘‘will’’. Nos projets étaient bien trop grand pour un si petit couple, certaines choses j’aimerai pourtant les réaliser, certains rêves me tenais à cœur. Je sais qu’un jour je les réaliserai et j’aurai une pensée pour toi à ce moment là même si tu n’es pas à coté de moi. "

La musique faisait rage dans la pièce où il était installer, il chantait à tue-tête à présent, il était joyeux et malgré tout son cœur était rempli d’une grande tristesse. Il chantait les paroles de cette chansons qu’il croyait avoir oublier. Les mots venaient d’eux même sans qu’il ai besoin de les chercher tout ce qu’il avait écrit en lettre de sang lui revenait en mémoire instinctivement, c’était presque de l’écriture automatique qu’il faisait.

" Peut-être que j’aurai du te quitter avant que tu ne le fasse, j’aurai surement moins de souffrance maintenant mais ce n’est pas vraiment ça que je veux te dire, je sas parfaitement que tout cela n’est qu’une passade, que je réussirait à oublier l’amour qui nous unissait si fort, que je ferai d’autre rencontre, que j’aimerai charnellement d’autre femme mais j’ai besoin de savoir ce qu’il y a au fond de moi, j’aimerai te dire à quel point je t’ai aimer et que tu gardes cette lettre comme la lettre d’un ami.

J’ai décider que je devais vivre, que je devais rencontrer le monde les bras ouvert. J’ai décider que je devais aimer de nouveau. Je ne sais plus à quoi ressemble les prémices d’une relation, j’aimerai découvrir de nouveau ces premiers regards. J’aimerai parler avec toi et voir de nouveau tes lèvres bougés prés de mon visage. J’aimerai faire ma vie, prendre ce nouveau chemin et construit un nouveau futur.

Penses tu qu’un jour nous n’allons garder que les bons souvenirs de notre relation où vont t’il s’effacer avec les mauvais souvenirs ? J’aimerai tellement garder en mémoire ton regard lorsqu’il me disait je t’aime, lorsque tu n’avais pas besoin de parler pour que je sache ce que tu voulais. Ce matin où nous avions pris notre petit déjeuner devant le soleil qui se levait, devant la mer qui bougeait lentement, sûrement pour ne pas que le réveil du soleil soit trop bruyant. Nous souviendrons nous de cela ?

Le temps avance étrangement maintenant, le matin n’a plus la même saveur depuis que tu es parti, je ne sais pas si c’est ton odeur, l’odeur du thé que tu préparait et celui que tu avais lorsque tu sortais de la douche qui me manque ou si ce sont tout les gestes doux qui partageait ton lever et la préparation que tu avais jusqu'à ce que la porte se referme sur ton dos. "

Il se met à ranger les photographies qu’il avait d’eux, il se surprend à vouloir les jeter, il les dépose dans un tiroir qu’il se promet de ne pas ouvrir avant au moins une année. Il date la lettre et à envie de la signer subitement, il laisserai sûrement beaucoup de chose qu’il avait à dire en suspend. Mais ainsi si elle veut une suite elle n’aurai qu’a lui demander.

La musique continue de tourner dans sa tête. Il augmente un peu le son afin de relire la lettre dans sa bulle ou les parois ressembleront à des notes de musique.

Il voudrai rajouter un post-scriptum…

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Commentaires
L
j'aimerai un jour voir si le poete a de vraies écorchures sur les bras qui portent une main aussi fébrile à décrire une telle souffrance...
É
Quel texte! Quelle beauté! Quels mots! <br /> Vous me désuidez, vous m'emportez, encore et toujours plus haut. Vos mots me soulèvent et m'entraînent. Je voudrais valser avec vous, dans cette ambiance. Et laisser les larmes glisser sur mes joues. L'émotion serait trop omniprésente...<br /> Continuez bien...
M
Je dirais simplement que ce texte prend sa place parmis des titres de romans dans mon coeur. Parmis ces titres de nouvelles d'auteurs morts ou vivants. Peu importe. Mais il est beau, il est vibrant, il a cet arôme qui a si bon goût. J'aurais voulu pleurer au débout, aux premiers mots, mais je m'y suis trop accroché en y découvrant le défilement. J'adore, il a trouvé sa place parmis les textes qui m'auront marqués ou troublés. Sincérement, l'histoire est somptueuse et écorchante.<br /> Merci.<br /> Je suis heureuse du retour du Poète dans sa Nuagerie.<br /> <br /> mlle L.
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