un rêve alentour

l'avion qui décolle et les larmes qui coulent le long des joues, la voix de l’hôtesse de l'air qui explique les instructions de sécurité. Les films qui défilent devant les yeux et la musique qui tappe dans les oreilles, ces souvenirs de chansons que l'on ne connaît pas encore mais qui resteront gravé durant ce trajet. Ces heures qui passe et les nuages qui nous entourent, le ciel est blanc, innocent, tout est parfait comme dans le décor d'un rêve.

Les enfants qui jouent, crient, pleurent et les mères qui essaient de les calmer, les hôtesses sur les hauts talons qui paraissent toujours plus grande, leurs visages que l'on ne retrouve que dans les magazines et le cœur qui se transportent au rythmes du vent.
Les voisins autour de nous qui parlent, raconte leurs anecdotes, pouvons nous les connaître vraiment alors que leurs voix nous laisse bercer dans ces nuages.

Les yeux qui se ferment, le ronronnement de l'avion, les maisons de poupées en dessous de soi. Il a voulu oublier le monde, le premier avion, l'inconnu qui part vers l'avant, quelques billets en poches, il a voulu rêver et le voilà parti vers ce nouveau monde qu'il connaît à peine. Ces yeux qui se ferment vers ce rêve, il laisse la folie de son départ s'emparer de son corps, il tremble légèrement ne sachant même pas où il passera la prochaine nuit. Il a tout quitter, il est parti vers le pays de ces rêves, sa valise qui voyage quelques mettre en dessous dans la soute au milieu des autres bagages de ces parti de soi que chacun emporte pour ne pas se sentir vraiment seul.

Il découvre le monde et ne voit que les nuages que l'avion traverse, il a l'impression d'être libre au dessus des nuages, d'entrer dans le paradis et de saluer les anges. La douceur de la couverture qu'il remonte sur lui, la chaleur de l'avion et la voix de sa voisine qui lui raconte une parti de sa vie, ces voyages d'autrefois et celui là qu'elle entreprend seule.

Il se perd dans ces sensations qu’il ne connaît pas, le monde tourne et lui vole comme les oiseaux au dessus du ciel et dans le temps qui s’arrête soudainement, sa montre qu’il doit régler.

L’avion qui va atterrir, ces yeux qui s’ouvre, cette impression de vivre de nouveau, il a apprit le prénom de sa voisine, il ira lui rendre visite. Il regarde les maisons de poupée qui grandissent doucement lorsque l’avion descend. Les mêmes gestes, les files d’attente et le monde s’ouvre à lui…

Comments

[mlle Liberté]

J'ai des frissons qui court le long de mon échine. Des étincelles dans les yeux. Quelques rêves qui se réveillent sur mes bas fonds. De l'excitement au coeur. Une parcelle de mélopée au coin de l'oeil.
J'aime tes mots pour cet effet qu'ils provoquent en moi. C'est un éveil de tous ces sens que j'oublis trop souvent. J'ai toujours envie de dire merci. Ton écriture est un beau partage, et cette poésie, comme un second souffle qu'il est bon de prendre en lisant.
Cette fois-ci je peux vraiment dire qu'en te lisant ce fut comme un envol.
J'écris toujours beaucoup trop pour laisser un commentaire, c'est que je ne trouve pas de mots justes pour décrire ce que je ressens.

Ne t'arrête jamais d'écrire...
C'est tout aussi simple...

Bonne inspiration, je te souhaite d'avoir retrouvée ta muse.

mlle L.