comme le temps passe vite...
Je marchais dans la rue, le vent d'hiver venait d'entrer dans les manteau, l'écharpe autour du cou et la musique dans les oreilles, je laissais mon corps aller au rythmes de cet voix et mes pas imitaient quelques mouvement de danse.
Un livre à la main, je relisais les vers de Nelligan, cette névrose dans sa tête et tout les souvenirs dans la mienne. Qui était il ce grand poète, quel voix arrivait à lui parler pour qu'il puisse écrire des vers qui faisait sortir les coeurs des poitrines...
L'hiver vient de s'abattre sur nos coeur et dans les rues et Noël approche à grand pas et je marche guider par la voix de ces chanteurs d'autrefois. J'attends la neige et son grand manteau blanc, il ne viendra sûrement pas encore cette année, je laisserai mes yeux se fermer et j'attendrai que tu prennes ma main pour me guider vers un autre paradis.
Les arbres sont nues, il n'y a même pas une miette de vent pour jouer avec les branches, elles sont bien seules et tout le monde reste endormi, les passants ont la tête dans leurs écharpes il ne s'aperçoivent même pas et pourtant le monde continu à tourner, le temps continu de passer toujours très vite.
Les rues sont sablés et on entend les enfants rires et joués malgré le froid d'hiver. Où est tu toi qui cherche le paradis, l'as tu trouver ? Je reste à regarder les enfants et le livre que je tiens à la main me réchauffe le coeur.
J'aimerai vous crier que je suis là, mais pourrez vous encore m'entendre ?