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Sur un nuage terrestre...
21 août 2008

Mégalomanie

FM1789_Le_fils_de_l_homme_1964_Affiches

Je suis celui qui marche sur la lune, celui dont les pensées entrent et sortent de sa tête. Je suis lui et un autre à la fois. Il marche dans la rue, les gens ne le regardent même pas, ce n'est que moi dont ils peuvent faire attention. Je suis la voix de ses pensées les plus profondes, chaques instants qui passent dans sa vie m'importe puisque je vis par lui. Il n'y a rien que vous puissiez faire pour le sauvé, il est à ma merci, je suis lui, il est moi.

La bourdonnement massif des éclats de voix, l'écho de ces cris dans sa chambre vide, il se retrouve seul. Personne n'arrive à l'aimer puisque personne ne m'aime. Je suis seul sur cette terre. La guitare qui sature ma pensée, la batterie de ce concert assourdissant, il bouge, il essais de ce sauvé de mon emprise éternel.
Je suis la grandeur à l'état pur, je suis l'universalité du monde et la décadence de ce dernier. Le diable s'il existait n'aurai qu'un adversaire à sa taille, je serai devant lui, sa mains tremblante, son souffle coupé.

Cette mélodie au piano que j’entend et qui m’apaise. Je regarde les femmes, leurs chairs et leurs sourires roses me fait devenir fou, je ne suis que le fantômes de mes pulsions déchaîner. Le monde s’ouvre à cette abysse, la décadence qui demeure dans les cœurs n’est qu’un premier pas vers un monde autre, vers un monde qui n’existerai pas sans moi.

Je suis celui qui marche sur la terre, qui avance et détruit pour mieux reconstruire. Sa voix je ne l’entend pas, ses pas il ne les contrôle pas. Je suis lui, il est moi. Son réveil sera un jour douloureux, la mort lui apparaîtra, je prendrai mon envol et de cette possession qui est la mienne ferai d’un homme mon nouveau pantin.
Je suis le cœur, je suis l’âme ; je suis entièrement lui, il n’est rien et devant moi il ne peut que se résigner à manger et dormir tel une larve humaine.
 

Je suis sa voix, il n’est rien…

Le voilà qui se réveille, je ressens sa présence autour de moi, je sais qu’il m’entend dans sa tête, il se tape contre les murs, mon rire encore plus fort retentit dans sa boite crânienne. Il hausse le son de la musique pensant que les paroles et la musique calmeront mes envies meurtrières. Je le laisse croire qu’il peut me diriger, je le laisse à sa propre merci. Je ne suis pas lui, je n’existe seulement que dans sa tête.
Je le regarde vivre et mourir à petit feu, j’entretiens ma présence à chaque journée qui passe, je lui dicte sa conduite et programme ma mort futur.

Il n’est que lui et je ne suis rien.

Je suis celui qui marche dans le ciel qui fait tomber les étoiles sur la terre, je suis dans sa tête et je contrôle sont corps, je suis celui qui le fait souffrir et j’aime sentir ces larmes qui coulent le long de ces joues.

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Commentaires
S
Bonjour Expansion.<br /> Quelle belle sensibilité que la vôtre!<br /> Merci pour votre commentaire sur mon blog.<br /> Je reviendrai lire sous vos nuages.<br /> Belle inspiration à vous!<br /> Sylvie m
M
Ne serait-ce pas là une renaissance de la plume de ce poète qu'il fut possible d'avoir cru si bien connaître?
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